Des thérapies et de l'hypnose : une nouvelle prise en charge psychologique

Des thérapies et de l'hypnose : une nouvelle prise en charge psychologique

rôle des soignants comment s'y retrouver ?

Rôle des soignants : comment s'y retrouver ???

 

 

1 Le psychologue scolaire

2 Le psychologue clinicien

3 le psychothérapeute

4 le psychiatre

5 le psychologue clinicien spécialisé en neuro psychologie

6 le pédiatre

7le psychomotricien

8 l'ergothérapeute

9 le psychanalyste

 

1 le psychologue scolaire

Le psychologue scolaire est souvent englobé dans le RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté).

Il collecte les informations des enseignants vus en réunion de concertation avec les RASED, rencontre les familles, les enfants, instaure un dialogue et assure les relations avec les services extérieurs.

 

Formation :

Ils sont recrutés au sein de l'éducation nationale. Il faut une certaine ancienneté comme professeur des écoles pour être retenu par une commission la « CAPD » (composée à parité de représentants du personnel et de l'inspection académique) sur la base minimale d'une licence de psychologie.

Ensuite une année de formation  est effectuée en IUFM en collaboration avec une université habilitée à délivrer le DEPS (bac +4). L'autre voie consiste à recruter des enseignants ayant exercé au moins trois ans dans une classe et titulaires d'un DEA ou d'un DESS (bac + 5) selon une liste précise.

 

 

2 le psychologue clinicien

 

Le psychologue clinicien étudie les comportements humains en s'intéressant à leurs mécanismes psychiques. Il s'intéresse tout particulièrement à la construction de la personnalité, au développement affectif et à l'influence du milieu familial et social. Il réalise des bilans psychologiques, reçoit les patients en entretien individuel, aide au diagnostic et pose des indications thérapeutiques. De plus en plus les psychologues se spécialisent : prise en charge des enfants, thérapie familiale, gérontologie, soins palliatifs...

Son travail est avant tout un travail d'écoute : il accompagne le patient dans l'interrogation que celui ci a choisi d'entreprendre sur lui-même, sur ses conflits, ses traumatismes, ses angoisses...
Son but est d'obtenir une diminution ou une disparition des souffrances psychiques du patient.

Son action peut être préventive ou curative.
Son intervention passe le plus souvent par la parole, l'écoute, l'observation, l'accompagnement ainsi que l'analyse et le diagnostic... Il peut s'aider de médiateurs tels les dessins pour les enfants, les tests psychologiques, les thérapies de groupe, etc
...


Attention à ne pas confondre avec la psychiatrie, spécialité médicale qui a pour objet le traitement des maladies mentales. Seule la consultation psychiatrique est prise en charge par la Sécurité sociale.

 

Formation :

Un psychologue est un professionnel qui a suivi une formation universitaire d'au moins cinq ans, et, dans de nombreux cas, une formation personnelle.

Les terrains d'action des psychologues sont très variés : ils peuvent être Psychologues cliniciens (travail sur l'inconscient), Psychologues comportementalistes (travail sur le réajustement d'un comportement inadapté), Psychologues systémiques (travail sur les relations familiales), Psychologues d'entreprise, Psychologues en hôpitaux (pour assurer la prise en charge de facteurs psychologiques liés à l'hospitalisation), Psychologues sociaux (fonctionnement psychologique de l'être humain lorsqu'il est en groupe), Psychologues interculturels...

 

3 le psychothérapeute

Cette profession s'exerce surtout en complément du métier de psychologue ou de psychiatre, parfois indépendamment. La psychothérapie est encore considérée comme une spécialité. Ce terme est générique et désigne toutes les techniques visant à soigner la "psyché". La plus célèbre d'entre elles reste en France la psychanalyse, même si la cure analytique vise davantage la connaissance de soi que le soin.

Selon le Syndicat national des praticiens en psychothérapie (SNPpsy), la psychothérapie s'occupe de traiter les personnes éprouvant des difficultés psychologiques, comportementales, sexuelles ou d'origine psychosomatique par le moyen du psychisme. Le thérapeute aide alors le patient à analyser, comprendre, et résoudre ses conflits psychologiques et intra-psychiques. Il existe de nombreuses formes de thérapies : cure psychanalytique, thérapie cognitive, familiale, comportementale...


A noter : il faut savoir que cette profession n'est ni réglementée, ni reconnue. N'importe quel professionnel peut donc s'afficher psychothérapeute sans aucune garantie pour les patients...

 

Formation :

Il n'en existe aucune initiale. La plupart des psychothérapeutes en formation le sont au titre de la formation continue. Les étudiants qui se destinent à la pratique de la psychothérapie doivent commencer par s'engager, pour eux-mêmes, dans une psychothérapie. Pour devenir psychothérapeute, il faut non seulement de l'expérience, mais gagner aussi de l'assurance, de la solidité, et une sérénité personnelle. Et nombre de praticiens viennent tardivement à la profession de psychothérapeute, après avoir exercé un premier métier. Un psychothérapeute est souvent un psychologue ou un psychiatre, toutefois d'autres personnes avec des formations différentes peuvent porter ce titre. Son intervention varie en fonction de l'approche qu'il a choisie pour sa spécialisation.
Depuis le 9 janvier 2004, le titre de psychothérapeute est protégé par l'article 18 quater du code de santé publique qui a été voté, et qui précise que "L'usage du titre de psychothérapeute est réservé aux professionnels inscrits au registre national des psychothérapeutes", ainsi qu'aux médecins psychiatres, médecins et psychologues.

 

 4 le Psychiatre

C'est un docteur en médecine, il est spécialisé en psychiatrie, c'est-à-dire dans le diagnostic et le traitement de troubles mentaux graves. Il peut seul, à ce titre, prescrire des médicaments (neuroleptique, anxiolytiques, anti-depresseurs...) et voir ses actes remboursés par la Sécurité Sociale. Il est, en outre, membre de l'Ordre des médecins. Il exerce aussi bien à l'hôpital et en institutions qu'en libéral.

Le psychiatre est diplômé d'une université de médecine et exerce donc en tant que médecin contrairement au psychologue, qui est formé à comprendre les sciences de l'esprit et des conduites humaines.

 

Formation :

 

Un psychiatre est un médecin ayant fait une spécialité de quatre ans en psychiatrie : il est donc un professionnel de la santé mentale fortement ancré dans l'organique. Il prescrit des médicaments agissant sur le symptôme psychique (sur le psychisme et le comportement). Il est également à l'écoute de la personne et peut, suivant son choix et son orientation, proposer un travail de psychothérapie, mais tous ne sont pas formés à la psychothérapie. Lors d'une hospitalisation, il est le référent principal pour le patient et oriente la prise en charge de ce dernier. Enfin, sa consultation est remboursée.

 

 

5 le psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie

La neuropsychologie est l'étude  des relations entre le cerveau et les processus mentaux, qui sous-tendent les fonctions de raisonnement, de langage et de communication, de mémoire, d'attention, ainsi que la perception, les gestes, les actions et les émotions.

La neuropsychologie clinique cherche à décrire, diagnostiquer et traiter les déficits, les incapacités issues des troubles de ces processus mentaux, dans le cadre d'atteintes cérébrales avérées ou suspectées, réduire les handicaps qui en découlent

L'action du neuropsychologue vient compléter le point de vue « psychodynamique » du psychologue clinicien et les investigations médicales et paramédicales.

Il participe à la mise en évidence des fonctions et processus déficitaires et conservés, ainsi qu'à l'élaboration, l'exécution et l'évaluation des stratégies de remédiation.

 

7 le pédiatre

 La pédiatrie est une branche spécialisée de la médecine qui étudie le développement psycho-moteur et physiologique normal de l'enfant, ainsi que toute la pathologie qui y a trait (maladies infantiles), de la naissance à la période postpubertaire où il devient adulte ; c'est la médecine des enfants, l'enfant étant défini en droit comme tout sujet âgé de moins de 18 ans (article 1er de la Convention des droits de l'enfant).

La médecine pédiatrique est très différente de la médecine d'adultes puisque s'adressant à un organisme en développement et en transformation permanente. La précocité du diagnostic est ici, encore plus qu'ailleurs, vitale pour la santé future de l'enfant et déterminante pour le pronostic.

 

(Il faut savoir que, les stages de pédiatrie n'étant pas obligatoires durant les études médicales non spécialisées, un médecin peut s'installer sans avoir jamais examiné un enfant !) 

Les différents types d'exercices de la pédiatrie :

La pédiatrie hospitalière :

En hôpital général ou en CHU, les pédiatres hospitaliers assurent les soins aux enfants hospitalisés, ou pratiquent des consultations externes. Ces consultations ont trait le plus souvent à des pathologies spécifiques, relevant d'un domaine précis de la spécialité (cardio-pédiatrie, néphro-pédiatrie,...). On y trouve également le plateau technique et les compétences nécessaires aux explorations complémentaires justifiées par ces problèmes.

La pédiatrie libérale :

Elle se situe en première ligne pour les soins aux enfants, qu'il s'agisse de bilans de santé périodiques ou de consultations intercurrentes pour des problèmes aïgus. Le nombre de pédiatres libéraux n'est malheureusement pas suffisant en France pour assurer une couverture totale des soins aux enfants.

La pédiatrie en maternité :

En concertation avec les obstétriciens et l'équipe de la maternité, le pédiatre assure la prise en charge médicale du nouveau-né dès la salle d'accouchement jusqu'a son retour au domicile. Il effectue les examens systématiques destinés à s'assurer de la bonne santé de celui-ci. Cet exercice requiert une grande disponibilité et des compétences spécifiques en médecine néonatale, en raison des situations d'urgence vitale fréquemment rencontrées dans ce contexte.

La P.M.I., la médecine scolaire :

Le rôle du pédiatre dans ces instances où est pratiquée une approche médicale préventive et de santé publique est fondamental, mais la pénurie de pédiatres ainsi que le peu de reconnaissance attachée à ces fonctions font que ces postes sont souvent occupés par d'autres médecins.

La pédiatrie en établissements spécialisés, CAMSP, SESSAD,...

Ces établissements et services où sont proposées des prises en charge individualisées aux enfants présentant des handicaps ou des difficultés de développement devraient s'assurer plus habituellement des services de pédiatres. En concertation avec les psychiatres et les médecins de rééducation fonctionnelle, ainsi qu'avec l'équipe de rééducateurs, leur fonction est de synthétiser l'ensemble des données médicales concernant chaque enfant, et d'instaurer des relations étroites entre l'établissement, la famille de l'enfant et son environnement social et/ou scolaire.

Études de pédiatrie en France

Tous les médecins reçoivent un enseignement en pédiatrie qu'ils peuvent éventuellement compléter, parmi les stages obligatoires qu'ils doivent accomplir, d'un stage orienté vers la pédiatrie. Cependant, pour devenir spécialiste (pédiatre), il faut préparer et obtenir un DES (Diplôme d'études spécialisées) en pédiatrie. Cet enseignement comprend 250 heures, sans compter les stages pratiques, réparties pour l'instant sur 4 ans.

8 le psychomotricien

Le psychomotricien est un professionnel de la santé. Thérapeute et rééducateur, il essaye de soigner les troubles physiques d'origine psychologique de ses patients. Il exerce un métier paramédical.

Le psychomotricien exerce sa profession auprès d'enfants et d'adultes qui présentent des difficultés d'adaptation au monde à cause d'une intégration perceptivo-motrice perturbée. La cause du déficit peut être un trouble psychomoteur à proprement parler mais aussi un tableau plus large où la difficulté perceptivo-motrice n'est alors qu'une partie de l'inadaptation.

Très au fait du développement de l'enfant et des troubles neuro-moteurs, le psychomotricien tente d'apporter, par des mises en situation et des apprentissages spécifiques, une réduction du déficit ou une disparition même du trouble neuro-développemental visé. À défaut, il aide à la compensation et à l'intégration du sujet en prenant en compte ses déficits.

La rééducation ou thérapie psychomotrice est un des moyens qui permettent de restaurer l'adaptation de l'individu au milieu par le biais d'apprentissages psycho-perceptivo-moteurs. Elle s'adresse, pour l'essentiel, aux troubles psychomoteurs. Elle étudie à la fois les mécanismes perceptifs, c'est-à-dire comment et avec quelle efficacité le sujet extrait du milieu les informations pertinentes pour la réalisation de son projet moteur et, par ailleurs, le comportement moteur lui-même et ses caractéristiques.

 

Les troubles psychomoteurs

Ce sont des troubles neurodéveloppementaux qui affectent l'adaptation du sujet dans sa dimension perceptivo-motrice. Leurs étiologies sont plurifactorielles et transactionnelles associant des facteurs génétiques, neurobiologiques et psychosociaux qui agissent à différents niveaux de complémentarité et d'expression.

Ils sont souvent situationnels et discrets, entravant en priorité les mécanismes d'adaptation, constituant une source de désagrément et de souffrance pour le porteur et le milieu social. Leur analyse clinique nécessite, outre une connaissance référentielle approfondie du développement normal, des investigations spécifiques dont l'examen psychomoteur. Les principaux troubles psychomoteurs sont :

  • le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité,
  • le trouble de l'acquisition de la coordination et les dyspraxies,
  • les dysgraphies,
  • les incapacités d'apprentissage non verbal,
  • les troubles spatiaux,
  • les mouvements anormaux,
  • les troubles de la dominance latérale,
  • les troubles du tonus musculaire.

Formation

En France

En France, il existe un Diplôme d'État (DE) depuis 1974 (Cf. décret n° 74-112 du 15 février 1974).

Le DE est obligatoire pour exercer. La formation dure 3 ans (cours théoriques et stages). Il existe seulement 6 écoles de psychomotricien en France, à Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse et Paris (cette dernière compte 2 écoles). Comme en médecine ou en pharmacie, il existe un numerus clausus qui limite les passages en 1re année.

La formation est accessible uniquement sur concours avec le bac (S de préférence). Le concours comprend une épreuve (écrite) de biologie de 2h (niveau 1re et Terminale S) et une épreuve de français, avec parfois, en plus, un entretien. Certaines écoles (Bordeaux par exemple) exigent que leurs candidats effectuent une PCEM1 (Le premier cycle des études médicales (en abrégé PCEM) se fait en deux ans, un concours en fin de première année permet de sélectionner les étudiants admis à poursuivre des études médicales ou dentaires) (adaptée. Dans tous les cas, beaucoup de candidats passent le concours après une année de préparation.

En Suisse

La formation de thérapeute en psychomotricité est dispensée par la haute école de santé sociale. Elle est accessible à l'issu d'une formation de culture générale moyennant la réussite d'un examen de niveau maturité gymnasiale.

 

 

9 le psychanalyste

 

Un psychanalyste est généralement un psychologue ou un psychiatre qui a suivi une spécialisation psychothérapeutique en psychanalyse qui consiste principalement en un travail d'analyse sur lui même. D'autres ne sont ni psychiatre ni psychologue mais sont affiliés à des écoles de psychanalyse où ils débattent, se remettent à niveau, se font superviser dans leur travail. Le titre de psychanalyste n'étant pas protégé, il est important de se renseigner sur la formation d'un psychanalyste avant de le consulter...

La caractéristique de cette approche est celle de ne pas interagir directement avec le patient mais au contraire de le laisser s'exprimer le plus librement possible, pour pouvoir ensuite interpréter les associations du sujet et dévoiler les aspects inconscients de sa personnalité.
En règle générale on peut dire que la psychanalyse s'adresse plutôt aux adultes désireux d'entreprendre une démarche intellectuelle conduisant à une meilleure connaissance de soi-même. Pour les enfants on se dirigera plus vers un psychologue, dont le cadre de thérapie est plus souple.

 



26/03/2010
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